Ça ne va pas être possible
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- Publié le samedi 15 janvier 2022 10:04
- Écrit par Claude Séné

Jusqu’à présent, lorsque les Français réclamaient des améliorations de leur situation, ils recevaient invariablement des fins de non-recevoir en forme de discours de videur à l’entrée de la discothèque, sous prétexte qu’ils n’avaient pas la tenue adéquate ou qu’ils ne se présentaient pas suffisamment poliment. Les réponses gouvernementales s’appuyaient sur une pseudo logique économique que l’on exprime en franglais par la devise dite Tina, there is no alternative. Une formule employée plus souvent qu’à son tour par Margaret Thatcher pour justifier sa politique d’une main de fer dans un gant d’acier.
L’émule du Pape
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le vendredi 14 janvier 2022 10:36
- Écrit par Claude Séné

Qu’on me pardonne cet à-peu-près qui m’est venu en entendant les propositions de Christian Estrosi destinées à « emmerder » encore un peu plus les non-vaccinés. L’exemple étant venu de haut, le nouveau zélote du pouvoir en place se lance dans la surenchère en proposant de confiner les réfractaires à la vaccination et de leur supprimer les allocations chômage, ce qui indique au passage un amalgame douteux et hâtif sur le lien supposé entre pauvreté et refus des vaccins. Il fait écho à la première déclaration d’Emmanuel Macron qui prétendait avoir été alerté par des soignants exaspérés de devoir passer leur temps à s’occuper de gens qui refusaient la vaccination.
Le soldat Blanquer
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le jeudi 13 janvier 2022 10:43
- Écrit par Claude Séné

C’était jusqu’à un passé récent le fleuron de la Macronie, l’employé du mois du quinquennat, promu par la femme du président et adoubé par lui, quand, patatras ! voilà qu’il s’est égaré et pendant quelques heures, restés sans nouvelles de lui, ses collègues et supérieurs ont pris le relai sans ménagements. Ce n’est que tout récemment que le porte-parole du gouvernement s’est avisé qu’il fallait sauver le soldat Blanquer, et s’est fendu d’un soutien qui ne trompera personne. À 3 mois d’une échéance électorale majeure, le président, quoi qu’il en pense dans le secret de sa réflexion personnelle, ne peut pas décemment lâcher en rase campagne un de ses fidèles.
Nous partîmes 500
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- Catégorie : Diabloguiste
- Publié le mercredi 12 janvier 2022 10:52
- Écrit par Claude Séné

Vous connaissez la célèbre tirade extraite du Cid de Pierre Corneille où le héros raconte comment, d’une poignée de fidèles il fait une armée déterminée et réussit à vaincre l’ennemi mauresque. En ce moment, pour plusieurs candidats à l’élection présidentielle, la question n’est pas de débuter avec 500 soutiens, mais de réunir autant de signatures de parrainages d’élus locaux pour avoir le droit de concourir. Cette règle destinée à empêcher les candidatures farfelues est aussi ancienne que l’élection du président au suffrage universel consacrée par le référendum de 1962, mais elle a évolué dans le temps.