Vertige

La nature a soi-disant horreur du vide. Je n’en suis pas si sûr quand j’observe le succès des téléréalités dans lesquelles les protagonistes rivalisent dans l’ignorance et l’inculture, alignant les perles à une cadence supérieure à celle que les meilleurs auteurs pourraient imprimer en faisant appel à leur imagination, et cela sans le moindre effort. L’idéal de notre société semble être devenu de réussir pour ce qu’on est plutôt que pour ce qu’on fait. Surmontant ma tendance naturelle au vertige, je me suis penché sur la réussite d’un nouveau phénomène issu tout droit des fosses abyssales d’un néant sartrien de l’Internet.

Au sec, Adriana, au sec !

Quand j’ai commencé ma carrière de lecteur autonome, j’attendais avec impatience toutes les semaines l’arrivée du petit journal illustré, l’Intrépide, dans lequel je dévorais des aventures d’Indiens et de cow-boys. Comme j’étais un autodidacte, il y avait quelques lacunes dans ma compréhension et quand le héros s’écriait « au sec ! », je m’imaginais qu’il devait être mouillé sans réaliser qu’il n’avait pas eu le temps de terminer son appel au secours. Et pourquoi Adriana ? Mais parce que depuis quelques années, elle met sa beauté et sa notoriété au service d’une grande cause humanitaire, la Croix-rouge.

Les nouveaux envahisseurs

Avec mon propos de dimanche dernier, j’ai déterré un lièvre… dépassant très largement le problème des ateliers clandestins de confection chinois qui fleurissent dans le 10e arrondissement de Paris, aussi bien qu’à Aubervilliers exploitant outrageusement une main-d’œuvre asiatique captive, l’emprise économique chinoise, non seulement sur l’Europe, mais sur le monde entier, prend des proportions impressionnantes.

Le chant du partisan

Enfin ! C’est fait, et ce n’est pas trop tôt ! Le parti de la droite décomplexée est devenu « Les Républicains ». Dans l’esprit de son parrain, il s’agissait de confisquer la République à son usage exclusif, mais il ne s’est pas rendu compte qu’il en excluait ainsi son propre parti, l’UMP, bâti à grand-peine de bric et de broc à des fins électorales. Si aujourd’hui ils sont républicains, qu’étaient-ils donc hier ? À ma connaissance, le régime de la République s’oppose à celui de la monarchie, une vieille lune qui a souvent tenté la droite et l’extrême droite.