Un été pourri

Pas pour tout le monde, heureusement. Toutefois, il semble bien qu’il y ait un microclimat du côté de Levallois-Perret en ce moment. Comme aurait dit Jacques Chirac du temps où il maniait un humour digne de Michel Audiard : « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». Les mauvaises nouvelles s’amoncèlent au-dessus de la tête des époux Balkany, rattrapés par les affaires de fraude fiscale, auxquelles ils essaient désespérément d’échapper depuis les années 90 et 2000. Pourtant, l’été s’annonçait comme une accalmie dans la tempête judiciaire, et le sémillant Patrick, comme la fringante Isabelle, espéraient pouvoir souffler un peu.

Excuse de séniorité ?

On connait en droit la notion d’excuse de minorité qui tend à atténuer la responsabilité et par conséquent les peines encourues par des enfants mineurs qui commettent des délits et parfois des crimes. Faudra-t-il bientôt inventer un nouveau concept qui s’appliquera cette fois aux personnes âgées quand leur discernement est visiblement altéré ? Comment expliquer autrement le comportement de ce conducteur et de ses passagers, bloqués sur un passage à niveau, qui n’a pas eu le réflexe d’abandonner le véhicule et de se mettre à l’abri ?

Forts en thème

« Le mystère de la femme découpée en morceaux reste entier. » D’autant plus que la présentation initiale du meurtre d’Éva, une étudiante toulousaine de 23 ans, n’était pas tout à fait conforme à la réalité. Selon Toulouse 7, le corps de la victime avait été découpé et placé dans des valises. On pardonnera aux journalistes locaux cette licence poétique, ce n’est pas si fréquent que l’on puisse se mettre sous la dent un meurtre aussi croustillant, surtout au moment où la criminalité baisse à Marseille, le lieu privilégié pour les règlements de comptes.

Et l’amour aussi…

Après l’amitié, voici l’amour, ce sentiment largement célébré sous toutes ses formes, par tous les poètes de toute éternité. Comme le chantait Tachan, « entre l’amour et l’amitié dites-moi donc la différence »… J’ai choisi la voix d’Aragon entre toutes, avec « la rose et le réséda » pour illustrer ce qu’il peut y avoir de plus noble, de plus désintéressé en lui.